La musique allemande semble tout entière vouée à la musique classique, tant du point de vue vocal qu’instrumental, bien plus que ses voisines, les musiques suisse ou autrichienne qui ont su conserver un folklore très riche. Si les peuples germanique ont une tradition musicale remontant très loin dans le temps, elle semble s’être affirmée davantage ici au sein de la rigueur et de la joie allemandes.

On constate ainsi la quasi-absence de musique traditionnelle au profit d’une musique populaire plus « crue » (à danser) ou d’une forme plus savante (à méditer).

Au moins jusqu’à l’unité Allemande (vers 1860/1870), il n’y a pas véritablement de différence entre musiques autrichienne et allemande : la notion d’Allemagne est floue et recouvre surtout une réalité linguistique et culturelle. Pour la période antérieure, on se reportera à la musique autrichienne.